Patrick Bauwen, Monster

« Le meilleur moyen de ne pas être dérangé au téléphone, c’est d’être en dérangement. » (Fernand Raynaud)

Quatrième de couverture :

 Mon nom est Paul Becker. Je suis médecin. Je vis dans une petite ville, en Floride. J'ai une femme, un fils, un boulot que j'aime. Une existence ordinaire. Jusqu'au jour où je découvre un téléphone portable. Un patient l'a perdu pendant une consultation. Un homme étrange. Dangereux. Soudain, ce téléphone sonne. Et ma vie bascule. Complots. Meurtres. Disparitions. Toutes mes certitudes vont s'effondrer. Pourquoi je vous raconte tout ça ? C'est très simple… Votre vie va basculer aussi.

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Après la claque de L’Œil de Caine, autant dire que mes attentes envers Monster, le deuxième roman de Patrick Bauwen, étaient assez conséquentes. Et comme souvent dans ces cas-là, j’ai été quelque peu déçue !

Bon, ce n’est pas une déception totale car j’ai quand même bien aimé. Comme son prédécesseur, la lecture est toujours rapide et agréable, et jusqu’à un certain point l’intrigue aussi. Car en effet, ça commence bien tout ça, mais le problème c’est que plus ça va, moins on y croit. Une chose est sûre, si vous aimez les rebondissements, vous allez en avoir pour votre argent ! Et c’est bien là le problème, c’est qu’il y en a beaucoup trop. Non seulement on pourrait presque finir par s’y perdre, mais surtout c’est trop gros tout ça. Ça en devient ridicule, grotesque, et tout compte fait assez peu crédible. J’ai fini ma lecture en ayant l’impression qu’il s’était bien fichu de ma g***** le Patrick.

Mais comme chacun sait, tous les goûts sont dans la nature, et j’en connais qui ont de loin préféré Monster à L’Œil de Caine, je vous laisse donc lire tout ça par vous même afin de vous faire votre propre opinion.

Patrick Bauwen, Monster (2009)
Le Livre de Poche, 605 pages.

En écoute : Modern man _ Arcade Fire