Tom Sharpe, Le gang des mégères inapprivoisées

« Si la femme était bonne, Dieu en aurait une. » (Sacha Guitry)

Quatrième de couverture :

Dans le Northumberland, depuis des générations, les dames Grope font régner la terreur autour d'elles. Signes distinctifs : un physique ingrat, une nature antipathique et des pulsions castratrices inversement proportionnelles à leur volonté de se reproduire. Qu'à cela ne tienne ! Chez les Grope, on kidnappe les hommes de mère en fille. Une coutume familiale dont le jeune Esmond Burnes va faire les frais… Forcé de se réfugier chez son oncle suite à une agression alcoolisée de son père, l'innocent garçon va tomber entre les griffes de sa tante Belinda, née Grope, épouse frustrée et ménagère forcenée… Disparitions suspectes, soûleries aggravées et torrides accès de folie… Même la police va perdre le fil. Par l'un des maîtres de l'humour british, une nouvelle farce échevelée, explosive et hilarante.

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Pour mon premier Tom Sharpe, j’ai comme l’impression que j’ai mal choisi ! Non que je n’aie pas du tout aimé, je l’ai trouvé très drôle par moments, d’autant plus que j’adore l’humour britannique. Mais il n’y a rien à faire, j’ai comme un sentiment d’inachevé, et puis surtout je m’attendais à encore plus de fantaisie et à une fin plus explosive.

Ça avait pourtant bien commencé, les premiers chapitres relatant la généalogie des femmes Grope étant hilarant, mais très vite le soufflé est retombé et j’ai attendu en vain que l’intrigue décolle. En arrivant à la fin, je me suis dit ‘Alors ce n’était que ça ?’, entre déception et soulagement d’avoir enfin fini. C’est triste à dire, mais au fond je me suis ennuyée, malgré quelques scènes assez cocasses (j’ai particulièrement aimé ces policiers qui refusent obstinément de comprendre ce qu’on leur raconte) qui ne suffisent malheureusement pas à sauver l’histoire. Bref, le livre est loin de tenir les promesses de la quatrième de couverture.

Toutefois, d’après ce que j’ai pu comprendre, Le gang des mégères inapprivoisées est loin d’être le meilleur roman du Sieur Sharpe, qui s’en sort paraît-il à merveille avec la série des Wilt. Je ne m’avoue donc pas vaincue et compte bien retenter l’aventure prochainement.

Tom Sharpe, Le gang des mégères inapprivoisées (2009)
10/18, 218 pages. Traduit de l'anglais par Daphné Bernard.
Titre en V.O. : The Gropes.

En écoute : I feel just like a child _ Devendra Banhart