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Blog d'une Serial Reader
12 août 2011

Stephen King, Dôme: tome 1

dome-tome-1-Stephen-King« L’isolement est le pire des conseillers. » (Miguel de Unamuno)

Quatrième de couverture :

Le Dôme : personne n’y entre, personne n’en sort. À la fin de l’automne, la petite ville de Chester Mill, dans le Maine, est inexplicablement et brutalement isolée du reste du monde par un champ de force invisible. Personne ne comprend ce qu’est ce dôme transparent, d’où il vient et quand – ou si – il partira. L’armée semble impuissante à ouvrir un passage tandis que les ressources à l’intérieur de Chester Mill se raréfient. Big Jim Rennie, un politicien pourri jusqu’à l’os, voit tout de suite le bénéfice qu’il peut tirer de la situation, lui qui a toujours rêvé de mettre la ville sous sa coupe. Un nouvel ordre social régi par la terreur s’installe et la résistance s’organise autour de Dale Barbara, vétéran de l’Irak et chef cuistot fraîchement débarqué en ville…

*****

Plonger dans un livre de Stephen King est l’une des meilleures choses que je connaisse et Dôme ne déroge pas à la règle. J’ai toutefois trouvé le moyen d’en émerger afin de vous donner mon avis sur ce premier tome.

Première chose qu’il me semble important de préciser, même si ça peut sembler n’être qu’un détail, c’est qu’au départ Dôme a été publié en un seul volume, divisé ensuite en deux tomes par l’éditeur français en raison du grand nombre de page. Si je suis habituellement contre cette pratique, je dois bien avouer, pour avoir vu l’édition anglaise, que c’est un pavé qui ne doit pas être très pratique à lire – d’autant moins pour moi qui suis déjà au départ une fervente partisane du livre de poche, moins coûteux, moins lourd à transporter, moins volumineux, bref, vachement plus pratique !

Autre précision, c’est que si Dôme est en effet un roman avec un nombre assez important de personnages, on ne s’y perd pas pour autant, et ce d’autant moins qu’au besoin on peut toujours se reporter à la liste des personnages qui se trouve au début du volume. Pas de soucis, donc.

Sinon, c’est vraiment du Stephen King tout craché ! D’une certaine façon, ça fait un peu penser au Fléau dans le sens où on a des personnages qui se retrouvent livrés à eux-mêmes en une espèce de petite société qu’ils doivent gérer : dans Le Fléau, un virus décime la population dont les survivants vont se réunir et essayer de s’organiser en recréant une petite société, avec bien sûr tous les problèmes que ça engendre, étant donné qu’il n’y a plus d’autorité officielle pour faire régner l’ordre et que tout le monde a tendance à vouloir faire ce qu’il veut ou à prendre le pouvoir. Ici, les personnages en sont réduit à la même situation car ils sont soudainement coupés du monde extérieur, et s’il est vrai qu’ils ont des contacts avec l’armée et le gouvernement américain, ils font quand même ce qu’ils veulent dans ce sens où ils sont physiquement coupés d’eux : vu que rien ne peut passer à travers le Dôme, on ne peut les menacer de rien car il serait de toute façon impossible de mettre la menace à exécution, du moins pas dans l’immédiat. Et comme personne ne sait d’où vient le Dôme ni n’est en mesure de le détruire, il est impossible de dire quand il disparaîtra, si tant est qu’il disparaisse un jour.

En plus de cette menace intérieure venant des habitants de Chester’s Mill eux-mêmes, il y a tous les autres problèmes que le Dôme implique. Déjà, il y a tous les « accidents » qui ont eu lieu lorsqu’il s’est installé : voitures s’écrasant contre sa paroi invisible, pour ne pas citer les gens qui se sont littéralement fait coupés en deux par le Dôme. Ensuite, la nature même du Dôme, encore inconnue, semble être dangereuse : cette sensation la première fois qu’on en approche, même si on a l’air d’en être immunisé par la suite, qui fait exploser certains objets tels les pacemakers ; ces crises dont sont soudain atteints les enfants… Sans compter les effets que le Dôme va avoir sur le climat de Chester’s Mill, ainsi que la pénurie d’eau, d’énergie et de nourriture qui finira bien par s’abattre sur la ville.

Le Dôme est également l’occasion de réfléchir un peu à l’écologie car la pollution s’accumule sur le Dôme, faisant paraître le ciel et les étoiles roses et donc rendant visible cette pollution qui d’habitude ne l’est pas mais est pourtant bien présente.

Voilà pour ce premier tome ! Quant à moi, je file me replonger sous le dôme ^^

Stephen King, Dôme : tome 1 (2009)
Albin Michel, 630 pages. Traduit de l'anglais par William Olivier Desmond. 
Titre en V.O. :
Under the dome.

En écoute : Creep _ Radiohead

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Commentaires
L
J'ai bien aimé ce premier tome et je vais continuer avec plaisir avec le deuxième, pour espérer avoir les réponses à beaucoup de questions ! Parce que j'ai aussi vue la série, mais comme beaucoup de choses sont différentes, je veux savoir comment ça va tourner dans le livre !
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